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Se reconstruire après le burn out : un pas après l’autre, un souffle à la fois

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Après l’effondrement, il y a ce moment suspendu. Celui où l’on ne sait pas encore comment, mais où l’on sent qu’il faut avancer. Pas pour “retrouver comme avant” — car on sait au fond, qu’on ne veut plus du “comme avant”. Mais pour se reconstruire. Se réinventer.


Ce chemin est tout sauf linéaire. Il m’a fallu du temps. De la patience. Et des outils. Parmi eux, trois piliers sont devenus essentiels : le yoga, l’hypnose, et la respiration.


Le yoga a été ma première bouée. Non pas le yoga de la performance ou des postures parfaites, mais celui du ressenti, du ralentissement, de la présence à soi. Sur le tapis, j’ai réappris à écouter mon corps, à respecter ses limites, à retrouver un rythme plus juste. Chaque mouvement doux était une manière de me réancrer. Chaque savasana, une permission de lâcher.


La respiration, elle, a ouvert un espace précieux. Quand tout s’emballe, revenir au souffle, c’est revenir à la vie. Respirer en conscience, c’est déjà se soigner. Un simple soupir, un allongement de l’expiration, une main sur le ventre… Des gestes minuscules, mais qui ramènent à soi. Aujourd’hui encore, c’est mon réflexe. Avant une décision. Au cœur d’un moment de doute. Pour retrouver le calme.



Et l’hypnose… L’hypnose m’a permis d’aller toucher des parts plus profondes. Celles où les croyances s’ancrent, où les peurs prennent racine, où le corps garde en mémoire ce qu’on croit avoir oublié. Ce n’est pas magique, mais c’est puissant. Grâce à elle, j’ai pu déposer du poids, transformer mes schémas, redonner de la place à mes besoins. Et aujourd’hui, c’est aussi l’un des outils que j’ai choisi de transmettre.



Dans mes accompagnements, je vois chaque jour à quel point ces approches peuvent transformer. Non pas en imposant une direction, mais en aidant chacun·e à retrouver son propre centre. À redevenir acteur·rice de son mieux-être.

Parce que se reconstruire, ce n’est pas recoller les morceaux d’un ancien soi. C’est oser créer une version plus alignée. Plus libre. Une version qui sait poser des limites, dire non sans culpabilité, s’offrir de l’espace. Et qui, surtout, ne cherche plus à prouver, mais à être.



Si tu te sens en reconstruction, ou si tu accompagnes quelqu’un sur ce chemin :Sache que tu n’as pas besoin d’aller vite. Tu as juste besoin d’avancer… avec douceur, et en conscience.

 
 
 

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