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La voix nouée, le cœur qui bat trop fort : l’anxiété de parler en public

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Il y a des situations qui réveillent en nous un stress disproportionné. La prise de parole en public en fait partie. Que ce soit pour animer une réunion, faire une présentation, ou simplement prendre la parole dans un groupe, elle déclenche chez beaucoup une réaction intense, parfois même paralysante.



Les signes sont clairs : gorge nouée, mains moites, cœur qui s’emballe, souffle court, voix tremblante, parfois même des trous de mémoire ou une incapacité à articuler une phrase. Sur le plan émotionnel, c’est la peur qui domine — peur du jugement, peur du ridicule, peur de “perdre ses moyens”.


Cette anxiété n’est pas anodine. Elle peut devenir un vrai handicap professionnel ou relationnel, nous empêchant d’exprimer nos idées, de saisir des opportunités, ou simplement de nous sentir à l’aise dans un groupe. Elle peut nous pousser à éviter certaines situations, à nous suradapter ou à surcontrôler... jusqu’à l’épuisement.



Mais d’où vient ce malaise face à la prise de parole en public ? Il n’a rien d’un caprice. Il est souvent enraciné dans des expériences passées — parfois minimes en apparence, mais profondément marquantes.

Il peut s’agir d’un souvenir d’enfance : une fois où l’on a été moqué, corrigé sèchement, ou ignoré lorsqu’on a tenté de parler. Ces épisodes, surtout répétés, laissent une empreinte émotionnelle forte. Le cerveau enregistre alors : “parler = danger”.


Parfois, c’est une éducation très rigide ou silencieuse qui empêche l’enfant de prendre sa place, de s’affirmer, de se sentir légitime. Ou bien un événement plus récent, comme un échec, une humiliation ou une situation stressante mal vécue.

La peur de parler en public peut aussi être liée à un manque d’estime de soi, à une confiance en soi fragilisée, ou à des schémas inconscients comme celui du “bon élève” qui a peur de décevoir. Chaque cas est unique, chaque histoire mérite d’être entendue.



C’est là que l’hypnose et la PNL prennent tout leur sens.


En hypnose, on vient travailler directement avec l’inconscient, là où se logent ces vieux réflexes de protection. On peut aller revisiter l’origine du blocage, reprogrammer une nouvelle manière de percevoir la situation, et surtout, apaiser les réponses physiques et émotionnelles.

On peut, par exemple, installer un état de calme et de sécurité lorsqu’on visualise une situation de prise de parole en public. Ou encore transformer une scène passée douloureuse pour en modifier la charge émotionnelle. L’objectif n’est pas d’effacer le souvenir, mais de lui ôter son pouvoir limitant.


La PNL, de son côté, propose des outils très concrets pour se préparer à parler : ancrages, reformulation des pensées, modélisation de comportements aidants. Elle permet aussi de transformer les dialogues internes négatifs ("je vais être nul", "je vais rougir", "je vais oublier") en pensées soutenantes.



Un accompagnement thérapeutique combinant hypnose et PNL peut ainsi aider à :

·   Apaiser l’anxiété anticipée

·   Reprogrammer la mémoire émotionnelle

·   Renforcer la présence et l’assurance

·   S’entraîner mentalement à vivre la scène avec sérénité



La prise de parole en public n’a pas besoin d’être un supplice. Elle peut même devenir un terrain d’expression, de plaisir, de connexion aux autres. Encore faut-il se libérer de ces freins invisibles, et se donner les moyens de retrouver une voix claire, posée, libre.


Si ces mots résonnent pour vous, sachez que ce chemin est accessible. Et profondément libérateur.

 

 
 
 

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