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Quand tout s’écroule : l’effondrement et la naissance d’une nouvelle conscience



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Il y a ce moment précis où l’on ne peut plus faire semblant. Où le corps lâche. Où les larmes ne se retiennent plus. Où même respirer devient un effort.


C’est ce jour-là que tout a basculé pour moi. Pas dans un fracas spectaculaire. Mais dans un silence dense. Un trop-plein devenu vide. J’étais dans ma voiture, en route vers une réunion de plus, et j’ai pensé : Je ne peux plus.”


C’était à la fois terrifiant… et étrangement libérateur. Le masque de la femme forte, performante, irréprochable, venait de tomber. Et sous ce masque, il y avait moi. Épuisée. Brisée. Mais encore là.


L’effondrement n’a rien de glamour. On ne choisit pas de s’effondrer. C’est le corps, le cœur, l’âme, qui décident que c’est assez. Mais parfois, il faut tomber pour enfin pouvoir se relever.


J’ai mis du temps à l’accepter. À reconnaître que ce n’était pas une faiblesse, mais un signal vital. Que ce “stop” était une chance. Une porte d’entrée vers autre chose.

Ce que j’ai découvert ensuite, c’est que l’effondrement est aussi un point de bascule. Un appel à redéfinir ce qu’on veut vraiment. Un espace où tout peut être re-questionné : nos rythmes, nos croyances, nos priorités, notre rapport à la réussite, à la valeur, à nous-même.


Ce n’est pas immédiat. Ce n’est pas confortable. Mais c’est là, dans cette brèche, que peut naître une nouvelle conscience.


Plus lucide. Plus ancrée. Plus libre.


Aujourd’hui encore, je me souviens de la femme effondrée que j'étais. Et je l’honore. Parce qu’elle a eu le courage de s’arrêter.


Si tu traverses cette tempête, sache que tu n’es pas seul·e. Et que ce chaos, aussi douloureux soit-il, peut être un commencement.


Et toi, as-tu connu ce moment où tout bascule ? Où le corps dit non, même quand la tête veut encore avancer ?

 

 
 
 

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