Ces blessures invisibles qui rongent l’estime de soi
- Emmanuelle Dwleeschauver

- 29 juil.
- 2 min de lecture

Il y a des matins où l’on se réveille déjà épuisé(e), sans élan. Non pas par manque de sommeil, mais par cette voix intérieure qui chuchote : “Tu n’es pas assez.”
Pas assez bien, pas assez compétent(e), pas assez fort(e), pas à la hauteur. Cette voix qui ronge, c’est souvent celle d’une estime de soi fragilisée.
Contrairement à la confiance en soi, qui concerne nos actions — ce que je crois être capable de faire — l’estime de soi touche à l’être : ce que je crois valoir, indépendamment de mes réussites ou de mes échecs.
Et quand cette estime de soi est mise à mal, tout vacille. On s’auto-critique, on se compare sans cesse, on s’oublie en cherchant à plaire ou à correspondre. Le regard des autres devient une jauge, et nos propres besoins sont relégués au second plan.
Mais d’où viennent ces failles ? Qu’est-ce qui altère si profondément l’image que nous avons de nous-même ?
Souvent, les racines sont anciennes. L’estime de soi se construit dès l’enfance, à travers le regard de nos figures d’attachement : parents, éducateurs, enseignants. Un enfant qui a grandi dans un environnement exigeant, critique ou peu valorisant, peut intégrer très tôt l’idée qu’il doit “faire” ou “réussir” pour “valoir”.
Les blessures d’abandon, de rejet, d’humiliation, ou de dévalorisation laissent des traces. Elles s’impriment comme des croyances : “je ne suis pas aimable”, “je ne mérite pas”, “je dois être parfait.e pour être accepté.e”.
Ces messages internes, répétés inconsciemment pendant des années, deviennent des filtres à travers lesquels on perçoit le monde… et soi-même.
À l’âge adulte, ces blessures se réactivent souvent face aux défis de la vie : pression professionnelle, échecs, relations complexes.
On doute, on se compare, on s’éloigne peu à peu de son centre. Et l’on finit par croire que notre valeur dépend de ce que l’on fait, ou de ce que les autres perçoivent.
La bonne nouvelle, c’est qu’on peut restaurer une estime de soi solide. En douceur. En profondeur. Et surtout, à son rythme.
L’hypnose permet d’aller rencontrer ces parts de nous blessées, souvent enfouies, pour les accueillir avec bienveillance. On ne cherche pas à “changer” ce que l’on est, mais à se reconnecter à ce que l’on a oublié : notre valeur intrinsèque. Cette méthode ouvre un espace sécurisé pour libérer des croyances limitantes, réconcilier des conflits intérieurs, et retrouver une base stable sur laquelle s’appuyer.
La PNL, elle, aide à remettre du mouvement là où l'on s’est figé.e dans des schémas de pensée dévalorisants. En modifiant nos représentations internes, en changeant le discours que l’on entretient avec soi-même, elle permet de reprogrammer des ancrages positifs. Petit à petit, on retrouve un regard plus juste, plus doux, plus vrai.
Un accompagnement thérapeutique adapté est souvent un tournant. Parce qu’il permet d’être vu.e, entendu.e, accompagné.e sans jugement. Parce qu’il redonne confiance, d’abord dans la relation, puis en soi.
Cultiver son estime de soi, ce n’est pas devenir parfait.e. C’est apprendre à s’aimer là où l’on est, même quand c’est bancal. C’est reconnaître ses besoins, poser ses limites, choisir des relations qui nous nourrissent. C’est surtout retrouver une paix intérieure qui ne dépend plus des apparences.
Si ce chemin vous appelle, sachez qu’il est possible. Et profondément libérateur.




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